Comment devenir voyant professionnel en France en 2025 : statut et éthique

Avenirtel | Voyance

Vous ressentez depuis longtemps une forte intuition, vous tirez les cartes pour vos proches, et l’idée de vivre de la voyance vous attire… mais vous ne savez pas par où commencer ? Devenir voyant professionnel ne se résume pas à «avoir un don». C’est un véritable métier, avec un cadre légal, un positionnement clair, des tarifs réfléchis et une vraie stratégie pour trouver des clients.

Dans ce guide, vous allez voir étape par étape:

  • ce qu’est exactement le métier de voyant aujourd’hui;

  • comment savoir si vous avez le profil;

  • quel statut juridique choisir et comment déclarer votre activité;

  • comment organiser votre pratique au quotidien;

  • les règles d’éthique à respecter pour exercer en toute sérénité.

En bref, pour devenir voyant professionnel en France, vous devrez:

  1. Clarifier votre positionnement (supports, spécialités, canaux : cabinet, téléphone, voyance en ligne).

  2. Choisir un statut juridique adapté (souvent la micro‑entreprise au début) et déclarer votre activité.

  3. Obtenir votre SIRET et votre code APE/NAF puis mettre en place votre facturation.

  4. Structurer votre pratique (cadre de séance, documents écrits, protection des données personnelles).

  5. Lancer vos premiers canaux d’acquisition (site web, plateformes, réseaux sociaux).

  6. Travailler sur l’éthique, la protection des personnes vulnérables et la réputation à long terme.


Qu’est-ce qu’un(e) voyant(e) aujourd’hui ? Missions, limites, éthique

clairvoyant consultant

La voyance professionnelle ne consiste pas à «tout prévoir» ni à promettre des miracles. Un voyant accompagne ses consultants dans leurs questionnements grâce à l’intuition, à la lecture de symboles (cartes, thèmes, chiffres…) et à une grande qualité d’écoute.

Concrètement, un voyant professionnel:

  • aide la personne à clarifier sa situation;

  • explore des pistes d’évolution possibles;

  • met en lumière des blocages et des ressources;

  • propose une lecture symbolique des événements et des choix.

En revanche, il ne remplace ni un médecin, ni un psychologue, ni un avocat, ni un conseiller financier. La voyance est une activité de service qui s’inscrit dans le cadre du droit commun : honnêteté, absence de tromperie, respect du client, protection des personnes vulnérables.

Spécialisations : tarot, astrologie, numérologie, médiumnité

clairvoyant consultant

La plupart des voyants professionnels ont une ou plusieurs spécialités:

  • Tarot et oracles : tirages structurés, analyse de la symbolique des lames, accompagnement des décisions.

  • Astrologie : étude du thème natal, compatibilités, périodes de transition, cycles de vie.

  • Numérologie : interprétation des nombres liés au nom, à la date de naissance, aux cycles personnels.

  • Médiumnité : perception intuitive plus directe, ressentis, messages symboliques.

Ces outils sont des langages symboliques : ils servent de support à l’intuition et au dialogue avec le consultant. Le cœur du métier reste le même : écouter, reformuler, éclairer les choix, tout en respectant le libre arbitre de la personne.

Ce que la voyance ne fait pas

Pour exercer de façon professionnelle et durable, il est essentiel de poser clairement vos limites dès le départ. Un voyant éthique :

  • ne pose pas de diagnostic médical;

  • ne conseille pas sur un traitement;

  • ne rédige pas de contrats et ne remplace pas un avocat;

  • ne promet pas de «résultats garantis» dans la vie sentimentale ou financière;

  • ne consulte pas les mineurs;

  • laisse toujours la décision finale au consultant.

Mettre ces limites noir sur blanc dans vos supports (site, conditions générales, mail de confirmation) protège à la fois vos clients… et votre activité.


Avez-vous le profil ? Intuition, écoute, empathie, hygiène mentale

On ne devient pas voyant professionnel uniquement parce qu’on «ressent des choses». L’intuition est une base, mais ce n’est pas suffisant. Pour exercer sereinement, il vous faudra développer :

  • l’écoute active : savoir laisser parler la personne sans la couper, reformuler, vérifier que vous avez bien compris;

  • l’empathie : ressentir ce que vit le consultant sans se laisser envahir;

  • la clarté : expliquer vos ressentis et vos images avec des mots simples, sans jargon;

  • le sens des limites : savoir dire «je ne vois pas», «ce n’est pas mon rôle», «je ne peux pas répondre à cette question»;

  • l’hygiène mentale : gérer votre fatigue, prendre de la distance émotionnelle après les consultations, éviter l’épuisement.

Si vous avez déjà tendance à jouer le rôle de «confident» dans votre entourage, c’est une bonne base. Mais le passage au statut de professionnel demande une structuration : horaires, tarifs, règles du cadre, posture.

Exercices : méditation, journal intuitif, pratiques supervisées

Pour renforcer votre intuition et votre stabilité, vous pouvez mettre en place quelques habitudes simples:

  • Méditation ou respiration quelques minutes par jour pour calmer le mental avant les consultations.

  • Journal intuitif : noter vos ressentis, images, rêves, tirages de cartes et vérifier ensuite ce qui s’est confirmé.

  • Pratiques supervisées : commencer avec un cercle restreint (amis, proches) en condition réelle, avec feedback détaillé : ce qui a aidé, ce qui était flou, ce qui a mis mal à l’aise.

L’objectif n’est pas d’être «parfait», mais de savoir vous observer, vous ajuster et progresser.

Formation : l’offre existante et l’absence de diplôme d’État

En France, il n’existe pas de diplôme d’État de voyant. Que vous souhaitiez devenir voyant ou médium professionnel, la profession est dite «libre» : aucun titre officiel n’est obligatoire pour exercer. Vous trouverez cependant de nombreuses formations privées en tarot, astrologie, numérologie, médiumnité, développement intuitif.

Quelques conseils pour choisir:

  • vérifiez l’expérience réelle du formateur (années de pratique, type de clientèle);

  • préférez les programmes qui insistent aussi sur l’éthique, la relation d’aide et la posture;

  • méfiez-vous des promesses irréalistes («100 % de réussite», «certification miracle»);

  • complétez, si besoin, avec des bases de communication, gestion de micro-entreprise, relation client.


Choisir son statut juridique de voyant : micro‑entreprise, EI, EURL, SASU

clairvoyant consultant

Dès que vous facturez des consultations, vous exercez une activité professionnelle. Vous devez donc déclarer votre activité et choisir un statut juridique adapté.

La voyance se rattache généralement aux professions libérales. Plusieurs statuts sont possibles :

  • la micro‑entreprise (très utilisée au démarrage);

  • l’entreprise individuelle (EI) au réel;

  • l’EURL (SARL à associé unique);

  • la SASU.

Le choix dépend de votre situation, de votre projet de revenus et de votre besoin de protection du patrimoine. Au début, la micro‑entreprise est souvent la solution la plus simple : déclarations allégées, comptabilité minimale et charges calculées en pourcentage de votre chiffre d’affaires.

La micro‑entreprise pour la voyance : plafonds, cotisations, TVA

En micro‑entreprise, la voyance est classée dans les prestations de services. Le plafond de chiffre d’affaires annuel applicable à ce type d’activité est d’environ 77 700 €. Au‑delà, vous basculez sur un régime réel.

Les cotisations sociales sont calculées directement sur votre chiffre d’affaires déclaré. Pour les prestations de services, le taux tourne autour de 20–22 % (ordre de grandeur, le chiffre exact dépend des évolutions réglementaires et des options choisies). Vous n’avez pas de charges à déduire : vous payez sur ce que vous encaissez.

Pour la TVA, vous pouvez bénéficier d’une franchise en base tant que vous restez sous un certain seuil de chiffre d’affaires annuel (environ 37 500 € pour les prestations de services). Dans ce cas, vous ne facturez pas la TVA à vos clients et vous ne la récupérez pas sur vos dépenses. Au‑delà, vous devenez assujetti : vous facturez la TVA et la reversez.

Avant de vous lancer, vérifiez toujours les montants et conditions à jour sur les sites officiels (service‑public, URSSAF, impots.gouv), car les seuils évoluent régulièrement.

Le code APE/NAF 9609Z : pourquoi il est souvent utilisé

Lors de votre déclaration d’activité, un code APE/NAF vous est attribué par l’INSEE. Pour la voyance, on retrouve très souvent le code 9609Z – «Autres services personnels n.c.a.».

Quelques points importants:

  • ce code est indicatif : il décrit votre activité principale mais n’est pas un «label»;

  • il est attribué par l’INSEE en fonction de la description de votre activité lors de l’inscription;

  • plusieurs codes peuvent être pertinents si vous combinez plusieurs métiers (coaching, bien‑être, etc.);

  • vous pouvez demander une mise à jour si votre activité évolue à long terme.

Mentionner clairement votre activité réelle (voyance, consultations par téléphone, en ligne, en cabinet) dans vos démarches administratives permet d’éviter les ambiguïtés.

Démarches via le guichet unique : de la déclaration au SIREN/SIRET

Depuis la mise en place du guichet unique en ligne, la création d’une activité indépendante se fait via une seule plateforme officielle.

Les grandes étapes :

  1. Créer votre compte et remplir le formulaire de déclaration : activité de voyance, date de début, choix du régime (micro‑entreprise ou autre).

  2. Joindre les pièces demandées (pièce d’identité, éventuellement justificatif de domicile, etc.).

  3. Votre dossier est transmis aux organismes compétents (URSSAF, INSEE…).

  4. Vous recevez ensuite votre numéro SIREN et votre SIRET.

  5. L’INSEE vous attribue un code APE/NAF.

  6. Vous pouvez alors déclarer votre chiffre d’affaires auprès de l’URSSAF et émettre des factures.

Une fois ces démarches faites, vous exercez légalement : vous pouvez signer un bail professionnel, ouvrir un compte bancaire dédié, souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle si vous le souhaitez.


Mettre en place votre pratique au quotidien

clairvoyant consultant

Une fois le cadre administratif posé, il reste à organiser votre pratique concrète : où, comment, avec quels outils, quelles règles ?

Espace de travail et matériel

Que vous travailliez en cabinet ou en ligne, votre espace doit inspirer confiance :

  • calme, propre, sans interruptions;

  • respect de la vie privée (personne ne doit entendre les consultations);

  • matériel fiable : téléphone ou ordinateur, connexion internet stable, casque si besoin;

  • supports de travail : jeux de cartes, cahier de notes, agenda, système de prise de rendez‑vous.

Si vous consultez en ligne, investissez dans:

  • une adresse mail professionnelle;

  • un système de visioconférence ou de téléphone de qualité;

  • un agenda partagé pour éviter les doublons;

  • une solution de paiement sécurisée (carte bancaire, virement, plateforme de paiement).

Documents essentiels : CGV, politique d’annulation, protection des données personnelles

Même pour une activité intuitive, poser un cadre écrit est indispensable. Trois documents clés:

  • Conditions générales de vente (CGV) : tarifs, modalités de paiement, nature des prestations, limites de responsabilité, absence de promesse de résultat, respect du libre arbitre.

  • Politique d’annulation : délai minimal pour annuler ou déplacer un rendez‑vous, frais éventuels en cas de rendez‑vous manqué.

  • Informations sur la protection des données personnelles : données collectées (nom, contact, notes), durée de conservation, absence de diffusion à des tiers.

Envoyer ces éléments par mail lors de la confirmation du rendez‑vous vous positionne clairement comme un professionnel.

Script de première consultation et check‑list qualité

Pour rester à l’aise, vous pouvez préparer un petit script pour les premières minutes de chaque séance:

  1. Accueil et rappel du cadre (durée, tarif, mode de fonctionnement).

  2. Rappel des limites : pas de diagnostic médical, pas de décisions à votre place, pas de promesse de résultat.

  3. Clarification de la demande du consultant : sur quel thème veut‑il/elle travailler ?

  4. Déroulé de la séance (tirage de cartes, ressentis, temps pour les questions).

  5. Clôture : synthèse, conseils pour intégrer la séance, invitation à vous faire un retour.

Après chaque séance, prenez quelques minutes pour vous poser ces questions :

  • Ai‑je été clair dans mes explications ?

  • Ai‑je respecté le cadre et les limites annoncées ?

  • Qu’est‑ce qui a bien fonctionné ? Qu’est‑ce qui peut être amélioré ?

Cette check‑list vous permet d’augmenter progressivement la qualité de vos consultations.


Trouver vos premiers clients et vous développer

clairvoyant consultant

Avoir un statut et un don ne suffit pas : pour vivre de la voyance, il faut être visible et donner envie aux personnes de vous consulter plutôt qu’un autre praticien. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe aujourd’hui de nombreux canaux accessibles, même avec un petit budget.

Créer un site web professionnel et être visible sur Google

Un site web professionnel est votre carte de visite principale. Il n’a pas besoin d’être complexe, mais il doit répondre à quelques critères :

  • une page d’accueil claire qui explique qui vous êtes, ce que vous proposez, pour qui ;

  • une page «À propos» avec votre parcours, votre approche, vos valeurs ;

  • une page «Consultations» avec les types de séances, les durées, les tarifs, le déroulé ;

  • une page «Questions fréquentes» (FAQ) ;

  • une page «Contact / Rendez‑vous» avec un formulaire ou un lien vers votre agenda.

Pour être trouvé sur Google, structurez vos textes autour de mots clés recherchés par vos futurs clients : «voyant professionnel en ligne», «consultation tarot», «voyance par téléphone», etc. Un contenu clair, détaillé, qui répond aux vraies questions est bien plus efficace qu’un texte vague et rempli de promesses.

Plateformes de voyance et annuaires spécialisés

Au démarrage, vous pouvez aussi passer par des plateformes de voyance, comme Avenirtel.fr, ou des annuaires spécialisés. Une plateforme sérieuse comme Avenirtel.fr vous permet de bénéficier immédiatement d’un flux de consultants déjà en recherche de voyance par téléphone, dans un cadre sécurisé.

Avantages :

  • trafic déjà présent ;

  • acquisition de premiers avis clients ;

  • possibilité de tester vos offres (durées, types de consultations, horaires) sans avoir à gérer toute la technique ;

  • mise en avant au sein d’un environnement dédié à la voyance.

 

Réseaux sociaux et contenu : montrer votre manière de travailler

Les réseaux sociaux (Instagram, TikTok, YouTube, Facebook…) peuvent devenir de puissants leviers, à condition d’avoir une ligne éditoriale cohérente :

  • mini‑tirages ou lectures symboliques sur des thèmes généraux ;

  • explications de cartes, de symboles, d’aspects astrologiques ;

  • réponses à des questions fréquentes (amour, travail, changements de vie) ;

  • coulisses de votre métier (sans dévoiler la vie privée de vos clients).

L’objectif n’est pas de faire de la voyance gratuite à l’infini, mais de montrer votre style, votre voix, votre façon d’expliquer. Ce sont ces éléments qui donnent envie de prendre rendez‑vous.


Éthique, limites et cadre légal

La profession de voyant est une activité libre, mais cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de règles. Vous êtes soumis au droit commun : interdiction de la tromperie, de la publicité mensongère, de la manipulation des personnes vulnérables.

Une activité libre mais encadrée par le droit commun

Aucun diplôme officiel n’est exigé pour exercer la voyance. En revanche, comme toute activité de services :

  • vous devez déclarer vos revenus et payer vos cotisations ;

  • vous devez respecter les règles de la consommation (information claire, absence d’abus de faiblesse) ;

  • vous pouvez être tenu responsable en cas de pratique trompeuse ou abusive ;

  • vos supports (site, réseaux, flyers) ne doivent pas promettre l’impossible.

Il est recommandé d’être extrêmement prudent avec les personnes en situation de fragilité (deuil récent, dépression, dettes importantes, etc.) et, si nécessaire, de les orienter vers des professionnels compétents.

Protéger les personnes vulnérables

Dans votre pratique, vous pouvez mettre en place quelques règles simples :

  • refuser une consultation si la personne semble en danger immédiat et l’orienter vers les services d’urgence ou d’écoute ;

  • rappeler que la voyance ne remplace jamais un suivi médical ou psychologique ;

  • limiter le nombre de consultations sur un même thème pour éviter la dépendance ;

  • refuser toute demande de décision à la place du consultant («dites‑moi quoi faire»).

Ce positionnement protège vos clients… et renforce votre crédibilité sur le long terme.

Construire une réputation durable

Votre meilleure «assurance» est votre réputation. Pour la construire :

  • soyez constant dans votre cadre et vos tarifs ;

  • soyez clair sur ce que vous faites et ce que vous ne faites pas ;

  • demandez à vos clients satisfaits de laisser un avis (sur votre site, sur Google, sur les plateformes) ;

  • acceptez que tout le monde ne soit pas votre public et restez aligné avec vos valeurs.

Une réputation solide se construit séance après séance, souvent plus par votre sérieux que par vos promesses.

13
Suivant
Voyance par téléphone ou en direct : quelle est la meilleure option pour vous ?